Monsters Crawling in the Daylight

Les rêves vraiment troublant qu’on peut faire, des fois…

Cette nuit, j’ai rêvé à quelque chose de vraiment effrayant. En fait, y’a comme deux parties à mon rêve. La première, j’y avais déjà rêvé.

J’étais avec un groupe de gens et on était dans une sorte de ville post-apocalyptique où tout était vraiment n’importe quoi. Y’avait des créatures vraiment effrayantes cachées un peu partout (et de différentes tailles) et notre groupe essayait de se trouver un endroit où s’abriter de tout ça.
Déjà, cette partie était un peu stressante, mais elle était aussi très intéressante avec ces choses nouvelles et étranges et effrayantes qu’il y avait.

Mais j’ai pas besoin d’entrer dans les détails, ça ne serait pas clair de toute façon.

C’est la deuxième partie qui me met mal à l’aise.

On a fini par se trouver un abri, une grosse bâtisse qui pourrait être un hôpital, une université ou quelque chose du genre. Avec beaucoup de pièces et beaucoup d’étages et c’est pas un immeuble récent.          
Donc, on se ramasse là et on commence à souffler un peu. On se croit en sûreté. Dans le rêve, c’est un endroit que je fréquentais souvent avant que le monde devienne comme ça. C’est un endroit où je me sens rassurée.        
Un peu plus tard, on décide de se séparer et de visiter l’endroit. Y’a une espèce de menace qui pèse sur l’endroit, soudainement, et tout le monde essaie de se trouver un endroit sûr pour s’installer. Mais alors qu’on explore l’endroit, les gens se mettent à se faire tuer dans la bâtisse. Mais c’est vraiment des morts atroces. On apprend graduellement que les gens meurent par d’autres. Et c’est étrange parce que c’est pas arrivé au premier étage et la menace monte les étages. C’est aléatoire. Des gens morts au sous-sol, au dernier étage, au milieu de la bâtisse, partout. Mais on voit rien et on n’entend rien. Mais ça donne un espèce de sentiment d’urgence de « il faut qu’on soit en mouvement constant, on ne doit pas rester au même endroit trop longtemps ».        
Et alors que mon petit groupe et moi sommes dans une pièce vitrée qui donne sur le centre de la bâtisse et un puits de lumière qui fait tous les étages (où il y a aussi un ascenseur en plastique?) on s’arrête parce que les gens savent pas quoi faire. Ils ont peur de bouger plus et ils ont peur d’arrêter de bouger. Moi je veux qu’on aille dans l’ascenseur parce qu’il faut monter (j’ai l’intention d’aller au dernière étage voir si on peut trouver des plafonds en plaques de je sais pu quoi comme dans les écoles secondaires où on pourrait se cacher et tenter de voir si on peut accéder à des endroits plus profonds dans le squelette de la bâtisse pour être inatteignables), mais les autres ne veulent pas ou s’obstine à convaincre ceux qui ne veulent pas de monter. Mais c’est normal qu’ils ne veuillent pas monter parce que je n’ai pas expliqué pourquoi je voulais monter.

Puis, Devon (mon coloc) arrive et monte dans l’ascenseur sans rien dire et je veux pas me faire voler mon spot donc je monte aussi ainsi que deux autres personnes. On voulait retenir l’ascenseur, mais il s’est refermé avant qu’on puisse. Et alors qu’on commence une ascension vraiment lente, y’a deux personnages qui arrivent. Ils apparaissent de nulle part. Ils ont l’air humain, mais dès qu’on les voit, tout le monde a peur et tout le monde sait qu’ils ne le sont pas. Et comme pour nous donner raison, ils se mettent à expliquer leur jeu (entre-temps, on a stoppé l’ascension de l’ascenseur sans redescendre pour autant). Ils vont décider comment ils vont tuer ceux qui sont restés derrière. Ils disent que c’est un jeu de hasard. Des espèces d’images de « slot machine » apparaissent en même temps que des images de ce qu’ils ont fait aux autres. Tu vois la slot machine qui tourne sans arrêt, et les deux personnages se mettent à dire que y’avait quand même des chanceux qui avait eu droit à des branlettes (a.k.a. les deux personnages qui se branlent devant les autres et qui les tue quand même, et on voit les images qui apparaissent). Et ils sourient ensuite et ils ont une expression qui veut juste dire « maintenant, on va commencer » et j’ai décidé de me réveiller.

J’aime pas ce rêve.
Je suis contente d’avoir été capable de prendre la décision de me réveiller. J’aurais pas voulu voir ça. Ces personnages me mettent mal à l’aise pi je comprend pas que mon cerveau m’ait inventé une histoire de même.
Je suis vraiment mal à l’aise avec la situation de cette histoire fictive…

Alors... j'ai décidé de faire un petit récapitulatif de l'année 2013.
Ça n'a pas été une si bonne année vers l'automne, mais avant ça c'était quand même bien. Et même à l'automne, il y avait des hauts et des bas.

 

Le positif:

Au début 2013, j'ai finalement vu le premier film du Hobbit (trois fois en peu de temps) et c'était une bonne chose car je l'air vraiment adoré.

Je me suis rapprochée de plusieurs personnes que je ne connaissais que très sommairement mais qui sont maintenant dans les personnes que je préfère.

J'ai eu mon diplôme d'études collégiales et j'ai donc été acceptée à l'université par la même occasion.

Je me suis rapprochée de ma famille, pas parents, frère et soeur, mais plutôt du reste de ma famille que je ne vois que très rarement mais que j'aime beaucoup. La sortie en patin avec mon parrain, ma marraine et toute leur famille et leurs autres filleules fut vraiment très agréable.

Je sais pas si j'ai fait du travail sur moi comme j'aurais voulu, mais peut-être que j'en ai fait plus que je ne le pense... en tout cas, j'ai toujours un problème à être 100% honnête avec les gens parce que je ne veux pas les blesser ou qu'ils aient une mauvaise opinion de moi, mais je crois que ça s'améliore.

J'ai également déménagé dans une autre ville, loin de mes parents, mon frère et ma soeur et ça m'a fait un bien fou. Oui, avec tout ce qu'il se passe dans mon appart, j'avais besoin de vacances, mais sincèrement, je sais pas si je vais retourner chez mes parents quand je vais avoir eu mon BAC. Je veux retourner à Québec, ça c'est sûr, mais chez mes parents...? Pour l'instant c'est plus non que oui.

Ensuite, avec mon entrée à l'université, j'ai finalement commencé à étudier réellement le japonais et, moi qui pensais que ma passion pour le Japon s'était affaiblie, je dirais plutôt qu'elle a changé et que ce n'est plus simplement dirigé vers la musique.

J'ai aussi perdu du poids et ça m'a remonté mon estime de moi, sérieusement. Ceux qui me diront "Oui mais t'es pas grosse pourquoi tu veux perdre du poids gnagnagna" eh bien, je sais que je ne suis pas grosse, mais ça ne m'empêche pas de me dire que je veux perdre du poids un peu. Je veux pas tomber à 100 livres mouillées, je ne serais pas en santé, mais le poid que j'avais l'hiver passé était également au-dessus de mon poid santé et ça paraissait dans ma condition physique.

J'ai également commencé à écrire une histoire sur laquelle je m'implique vraiment lorsque je prend le temps de travailler dessus.  Habituellement, s'il je m'étais dit: "C'est pas bon, je dois tout recommencer" j'aurais tout laissé là, oublié l'histoire et serais passée à autre chose. Là j'ai recommencé car je veux faire aboutir cette histoire, même si je prend beaucoup de temps pour travailler dessus.

J'ai aussi fait du badminton tout l'hiver au cégep et j'aime vraiment ce sport et ça m'a vraiment fait du bien.

Je suis allée voir Uchuu Sentai Noiz en concert au début de l'année et c'était vraiment excellent, bien qu'on soit arrivées en retard. J'ai vu Moon Stream en juillet et je me suis surprise à avoir plus de plaisir que ce que je pensais et je suis vraiment contente de mon expérience et tout le monde était vraiment parfait, autant le groupe que les autres VIPs et j'espère qu'on va recommencé ça bientôt. J'ai finalement vu Dir en Grey à la fin de l'année et, sincèrement, c'était le meilleur show de ma vie et j'ai pleuré de manière pathétique et j'aurais du faire un live report ça fait de mois mais bon, mieux vaut tard que jamais, je le ferai tantôt.

J'ai adopté deux merveilleux chats, Azog et Kali, que je n'ai plus mais qui étaient vraiment parfaits et adorables et j'ai adoré chaque moment que j'ai passé avec eux. Je m'ennuie énormément de mes deux bébés.

Contre l'attente de certaines personnes, Sophie et moi avons réalisé que nous  deux en colocation c'était A+ et #1 .

J'ai visité deux villes du Québec que je n'avais jamais vues et je me dis que je devrais bien visiter un peu ma province avant d'en sortir.

 

Le négatif: 

J'ai découvert que mon autre coloc, Devon, et ancien ami, était une merde avec laquelle toute colocation ou interaction humaine est inévitablement vouée à l'échec.

Je n'ai pas continué à faire du badminton après le cégep, même si j'aurais voulu, parce que je suis paresseuse.

Je n'ai pas appris à bien gérer mon argent, même si c'est quand même moins pire que ça ne l'était.

Mes deux chats ont été déportés en camp de concentration Nazi par mon coloc. (Ou il les a mangés, au choix)
Je n'ai donc pas de chat au moins jusqu'en juillet.

Je ne me suis jamais sentie aussi seule et peu stimulée que quand je suis chez moi parce que je n'ai pas d'amis qui vivent proche et Sophie elle est souvent avec ses amis qui vivent proche et en plus on a pas tant des horaires qui fit et Devon + stimulation = ouais... nope.

Je n'ai pas réussi à aller voir the Pretty Reckless en concert; ils étaient plus populaires que ce à quoi je m'attendais et j'aurais du acheter mon billet à l'avance...

Je n'aime pas mon travail parce qu'on a une ambiance de merde causée par le manque de compatibilité entre les employés. Et en plus parce que mon horaire ne convient pas, je n'ai qu'une journée par semaine et ça me fait vraiment chier parce que je vais être obligée de piger dans mes prêts pour payer mon loyer de janvier, très probablement.

Mes parents, mon frère et ma soeur n'ont pas changé d'une miette depuis que je suis partie de la maison. À part que mon père est tellement content quand il me voit qu'il est moins prompt à se fâcher pour rien et il est donc plus agréable à côtoyer.

Mes notes dans tout ce qui n'étais pas japonais ne sont pas assez bonnes à mon goût et j'ai beaucoup trop procrastiné cet automne et vraiment pas assez étudié.

Les drames de tout le monde et de personne auxquels j'ai été mêlée, de près ou de loin. (C'est pas que ça me dérange d'aider des amis en crise, mais je ne suis pas le genre de personne à aimer les drames: j'aime le paisible et le calme.)

 

Des résolutions? :

Recommencer à faire du badminton.

Étudier plus et mieux (et j'ai des bonnes techniques d'études, je dois juste me motiver à étudier).

Continuer à écrire cette histoire.

Trouver un autre emploi, pas dans la bouffe si possible.

Travailler assez bien à l'uni pour avoir du temps dans mon horaire pour lire des livres (et ça veut aussi dire être moins sur l'ordinateur et cesser de dépendre autant des réseaux sociaux)

Prendre mieux soin de mon corps et de mon apparence extérieure.

Faire plus de ménage.

M'améliorer en tant que personne.

Vaincre au moins une peur que j'ai, que ce soit les hauteurs, le noir, les araignées, les hommes, le regard des autres sur moi et encore plusieurs autres (pour ceux et celles qui pensent que je n'ai peur de rien, j'espère que vous n'êtes pas trop déçus haha)

Faire mes live report de shows.

Travailler sur mon "Villain Self" parce que mon alterego méchant sera probablement mon remède contre bien des choses.

 

Voilà, je crois que j'ai fais le tour. (ou à peu près)
Je sais pas ce qui m'attend pour 2014, mais j'espère que je vais encore avoir du plaisir avec mes amis et rencontrer des gens nouveaux et que je vais continuer à m'épanouir dans l'adversité (merci, l'empereur dans Mulan).

À toutes!

Yo,

Pour ceux qui ne lisent pas les titres de billet ou ne trouve pas celui-ci assez claire, sachez que vendredi dernier, je suis partie de Montréal pour aller à Québec. Je reste là jusqu'au 29 décembre et ensuite, c'est le retour à Montréal.

Bon. Cela étant dit, je me dois de transmettre mon aventure aux futures générations de passagers chez amigo express.

Mon chauffeur se nommait Cantave et conduisait un Toyota Highlander 2005 argent.

Voici mon histoire:

1. Cantave est arrivé 30 minutes en retard au point de rendez-vous qu'il avait lui-même fixé.

2. Il a écouté un CD de musique créole vraiment stressant toute la première partie du voyage car il est haïtien.

3. Il a roulé à 80 km/h sur l'autoroute 40 entre Montréal et Trois-Rivières alors que la route était bien déneigée.

4. Lorsque nous avons dépassé Trois-Rivières, il a reçu un coup de fils, s'est garé sur le côté pour répondre et est reparti à 110 km/h et a dépassé la gratte, roulant à une vitesse peu recommandable sur une route non déneigée et peu éclairée.

5. Sa façon de conduire était peu rassurante en partant, mais elle ne s'est pas améliorée avec la vitesse, la neige et la pénombre.

6. Nous avons dépassé un convoie de remorqueuses, camions de pompier et autos de polices qui tentait de redresser un camion qui avait atterri dans le fossé à peu près à une heure de Québec. 100 mètres plus loin, nous avons nous-mêmes pris le décor.

7. Après l'accident, Cantave n'est pas sorti de son véhicule pour constater les dégats et nous a simplement dit de pousser. Évidement, ça n'a pas fonctionné et il a donné l'idée qu'on le pousse pour le faire avancer dans le fossé pour qu'il avance et tourne vers la route. Personne n'a encouragé l'idée car il se serait simplement pris plus profondément dans la neige.

8. Nous sommes allés chercher de l'aide au convoi de dépanneuses & co. à pied sur le bord de la 40 couverte de neige, Cantave restant toujours dans son véhicule sans proposer d'y aller vu qu'il s'agissait de sa voiture et que nous venions de passer 20 minutes à pousser dans le vide.

9. Un remorqueur a pris notre cas en charge et nous a obligé à monter dans la remorqueuse, car c'est dangeureux le bord d'une autoroute lors d'une tempête, hein. Heureusement, il était fort sympathique.

10. Il nous a fait rester dans la remorqueuse tout le temps que le remorquage a pris. Il est remonté et nous a appris que Cantave ne connaissait pas sa gauche et sa droite. Cela nous a surpris vu que, sur le site d'amigo express, il disait avoir 20 ans d'expérience de conduite. Notre remorqueur nous a gentiment rappelé que "dans le désert, c'est pas la même chose".

11.Une fois sorti du fossé, Cantave devait allé se stationner plus loin devant ou derrière la remorqueuse et aller payer à l'intérieur de celle-ci vu qu'il n'est pas membre de la CAA (125$ de remorquage, joyeux Noël!). Au lieu de se stationner derrière et devant, il a décidé de se placer en double dans une sortie d'autoroute. Le remorqueur a du sortir lui dire d'aller devant lui. Ce qu'il a fait, mais au lieu de se stationner sur le côté, il s'est stationné en plein milieu de la sortie, comme si personne n'allait l'utiliser. Le remorqueur était en beau maudit et a du se rendre jusqu'à Cantave pour lui dire de se ranger sur le côté.

12. Finalement, Cantave s'est rangé comme il faut, s'est rendu dans la remorqueuse et a payé les frais. Les deux autres passagers et moi étions toujours dans la remorqueuse et avions échangé quelques commentaires peu reluisants concernant les capacités intellectuelles de Cantave (avec le remorqueur aussi). Lorsque nous sommes sortis, tous les quatre, le remorqueur nous a souhaité bonne chance. Il était bien gentil ce remorqueur.

13.Nous nous sommes rendus jusqu'à une station service qui se trouvait environ à 20 minutes avant Québec sans trop de problèmes mais roulant à 70 km/h. Ça a prit 20 minutes a Cantave pour mettre et payer son essence alors que la station était déserte...

14. Nous devions nous rendre à la Pyramide de Sainte-Foy, mais Cantave a pris la sorti de Duplessis au lieu de celle de Robert Bourassa. Le passager devant lui a fait remarqué et Cantave a cru bon de s'arrêter complètement dans la sortie d'autoroute afin de reculer pour reprendre la 40. Je me suis fâchée et je lui ait très sèchement dt de continuer tout droit et que cette route menait également à la Pyramide et que j'allais lui dire le chemin.

15. Nous nous sommes finalement rendus à la Pyramide, vivants et en un seul morceau. Puis, lorsque Cantace s'est stationné, il l'a fait devant le Métro et en perpendiculaire des autres voitures (donc dans le milieu du chemin). Le passager de devant lui a fait remarqué et Cantave ne savait plus trop s'il devait aller se stationner correctement. Puisque c'était devant la place des livraisons, ce n'était pas trop grave alors nous lui avons dit que c'était correct et la fille qui était assise derrière avec moi et moi-même étions déjà hors du véhicule en train de sortir nos sacs quand Cantave a décidé d'avancer pour aller se stationner plus loin.

16. Finalement nous l'avons payé et nous sommes tous partis en hâte, bien heureux de nous débarasser de lui et de lui faire des mauvaises reviews sur le site d'amigo express.

17. Nous avons quitté Montréal à 15h30 et aurions du arriver à Québec vers 18h00 - 19h00 vu la "tempête". Nous sommes arrivés à Québec à 20h40.

Donc voilà pour mon périple. Beaucoup de plaisir, nous avons eu.

 

Normalement, je n'écoute pas les conversations des gens. Par contre, si j'entend quelque chose qui me concerne ou qui m'intéresse, je vais assimiler que je le veuille ou non.

En ce moment, Devon, mon crétin de coloc, a un ami chez nous avec qui il parle dans le salon (donc j'ai pas vraiment le choix de l'entendre vu que c'est pas insonorisé nul part). Et il lui relate les événements de la veille. Mais que sont-ils, me direz vous, les voici:

Sophie et moi on a passé l'après-midi ensemble pour manger comme des lady et aller acheter un tapis d'entrée assez long pour la nôtre. Pendant ce temps, les lumières ont décidé qu'elles ne fonctionnaient plus. Mais seulement les lumières. Il est donc allé parler à Louis, notre concierge, pour qu'il vienne arranger ça. Tous les deux ont eu une altercation récemment car Devon avait besoin d'une copie du bail, que Louis ne nous a jamais donné, mais dont il est sûr à 100% qu'il nous l'a donné. Il voulait que Devon paie 45$ pour une deuxième copie alors qu'il n'avait jamais donnée la première, puis Devon lui a dit qu'il avait plus confiance en nous qu'en lui et qu'il ne nous avait donc pas donné de copie du bail. C'est ce que Devon m'a dit en tout cas, mais il manque probablement des éléments à l'histoire.
Enfin bref, ils se sont engueulé là-dessus. Et lorsque Devon lui a parlé de notre problème de lumière, Louis lui a répondu qu'il ne ferait rien tant que Devon serait dans l'appart. Donc Devon a attendu que Sophie et moi revenions de notre escapade pour nous raconter l'histoire et pour que lui quitte et que Louis vienne arranger les choses.
Devon est sorti, Sophie est allée demander à Louis s'il pouvait venir et Louis a répondu que tant que Devon vivrait ici, les problèmes de notre appartement ne seraient pas son problème et qu'il n'était pas notre électricien et que ce n'était pas à lui de s'arranger avec les fusibles et qu'on avait juste à appeler un numéro qu'il avait donné à Devon.

J'ai donc texté Devon pour lui dire et en lui demandant d'aller parler à Louis, sous-entendant d'aller s'excuser.
Mais non. Devon, en attardé social qu'il est, a trouvé préférable de revenir, de pratiquement envoyer chier Louis et de le bousculer en remontant à l'appart parce que Louis ne voulait pas le laisser passer, (ce qui est sous-entendu c'est que Devon a bien voulu montrer qu'il est le mâle dominant). Devon a également menacé Louis d'appeler un avocat (avec quel argent, ha!) parce que Louis ne voulait pas faire son travail.
Finalement Sophie a juste revissé les fusibles et tout était ok...

Mais après l'altercation, Louis a décidé d'appeler la police ils ont parlé un moment et voilà.

Maintenant, Devon est en train de dire à son ami que Louis agis comme un enfant, ce qui est vrai, mais qui s'applique également à Devon. Il lui a dit "maintenant on oublie la civilité, quand je le croise je lui dis "hello asshole" et autres".

Donc voilà, une problème parti d'une stupidité a pris une ampleur disproportionnée parce que mon coloc est stupide et croit qu'il est une personne apte à vivre en société, (mais il vient de prouver le contraire).

 

Il lui a aussi expliqué la situation de colocation actuelle de cette manière: "Elles m'ont dit de fumer dehors au début, ce que je faisais" (et c'est faut il fumait en-dedans avec la fenêtre ouverte) "et c'était pas assez pour elles et elles ont commencé à demander plus et encore plus et j'ai fait "fuck that shit" et j'ai jeté la bonne entente par la fenêtre".
Et ce qu'il entend par "demander plus" c'est que Sophie et moi avons essayé de faire en sorte qu'il participe aux achats communs ainsi qu'aux tâches régulières de la maison, genre sortir les vidanges et passer le balais ou la moppe une fois de temps en temps. Ou faire sa vaisselle. Ou acheter du papier de toilette ou des trucs qu'il a vidés alors qu'il ne les a pas acheté et qu'il est le seul ou presque à avoir utilisé.

 

Donc, fallait que j'en parle, pour le peu que ça change, mais ça fait du bien de le traîter d'imbécile.

Bye ~

J'ai eu une discussion plutôt éclairante hier avec mon coloc.

Parce que depuis un certain, si on le voit il cours pratiquement en évitant de regarder quiconque dans les yeux pour se rendre d'un point à un autre quand Sophie et moi on est sur son chemin. Évidemment, on s'est dit qu'il y avait un problème, en plus qu'il avait soudainement décidé de nous enlever de facebook alors que c'est vraiment pas pratique si on veut communiquer des choses de manière générale et les avoir par écrit.

Hier j'ai décidé de le confronter avec ça parce que ça donne une atmosphère plutôt lourde dans l'appartement. Et il avait effectivement un problème.
Avec moi. Parce que je le traîte comme ma "bitch" et lui parle seulement pour lui donner des ordres. Et que je l'empêche de fumer hors de sa chambre alors que ni Sophie ni moi ne fumons et que l'odeur des cigarettes et du pot, ça s'infiltre pas mal partout.

Je me suis fais traîter de "germaine", parce que, selon lui, je veux discuter pour lui faire voir mon point et j'écoute pas ce qu'il a à me dire. Ce n'est pas du tout improbable, je dois l'admettre.

Juste une écart pour dire que le terme "germaine" m'énerve vraiment parce que je connais autant de gars comme ça que filles mais c'est seulement les filles qui ont terme pour désigner cette attitude-là parce que OH VOYONS DONC TOI QU'UNE FILLE PEUT VOULOIR GÉRER/MENER QUELQUE CHOSE/ AVOIR UNE ATTITUDE DE LEADER ET NE PAS SE SENTIR INFÉRIEURE AU SEXE MÂLE. Impossible.

Bon, maintenant que c'est dit, où en étais-je?
Mon problème avec cette accusation-là, et je lui ai dit, c'est que je lui demande de faire des choses qui doivent être faîtes (sortir les sac à ordures et faire du ménage) et ça me fait chier d'être obligée de lui courir après pour lui dire à chaque fois "fait ci, fait ça" et donc je ne prend probablement pas de gants blancs pour lui dire. Sa réponse fut: "Oui mais moi je trouve pas ça important, ça me dérange pas, c'est pour ça que je le fais pas et que j'y pense pas"
Ok, je peux comprendre, mais alors pourquoi ça te dérange si je te demande de le faire???
Sinon je lui demande d'acheter des choses parce qu'il a fini celles qu'on avait déjà et que ce n'était pas lui qui les avait achetées.
Et sincèrement, ça je comprend pas.
Ça fait un mois qu'il est sur le chômage, ça fait un mois que Sophie et moi on achète des trucs et qu'ils les utilise alors qu'il n'a pas payé pour. Et si je lui demande d'aller acheter de la moutarde (qu'il peut trouver au dollarama) parce que il l'a finie et qu'il a pas pris l'initiative d'aller en racheter par lui-même, c'est moi qui est le problème.
Il avait un travail et il n'avait plus d'heures donc il a demandé d'être mis sur le chômage. Et il a payé son loyer jusqu'en janvier.
Mais c'est complètement stupide comme action s'il n'a plus d'argent pour payer l'internet ou l'hydro et qu'il ne peut plus participer à l'achat de biens communs.
On avait convenu avant d'emménager qu'on achèterait des choses ensemble et qu'on partagerait, mais là il n'achète rien et pige dans tout.
On avait convenu avant d'emménager qu'il fumerait dehors et il avait que ça ne lui dérangerait pas, (l'hiver il fumerait dans sa chambre, c'était notre entente), et on a changé d'idée pour juste le laisser fumer dans sa chambre et là il n'est pas content parce que quand ils sont cinq ou six ni Sophie ni moi ne voulons qu'ils fument dans le salon parce que la fumée s'immisce partout et que ça sent déjà la viande brûlée dans l'appart 100% du temps parce qu'il ne sait pas faire cuire la viande.

On avait aussi convenu que si on invitait des gens la semaine, le soir, durant l'école, on en parlerait aux autres avant parce que Sophie et moi on va à l'école et on se lève tôt et que ça peut être dérangeant. Il invite des amis à 22h le dimanche et ils s'installent dans le salon, avec la musique et tout, parlent fort, et il ne nous prévient pas et il s'étonne qu'on se fâche.

Mais en fait, ce qui me fâche le plus, c'est qu'il a fallut que je lui courre après pour qu'il me dise qu'il était insatisfait et que sa raison était que j'étais comme un mur et que peu importe ce qu'on me dit ça rebondit. Même si c'est vrai, au moins essaie d'en parler parce que si tu le dis pas personne va savoir ce qui fait que tu ruine toute l'ambiance de l'endroit où on vit.

Le seul côté positif c'est qu'il a enfin arrêté de me prendre pour une personne que je ne suis pas.
Il pensait que j'étais un peu comme sa mère, une personne très ouverte d'esprit que rien ne dérange et qui va le laisser faire tout ce qu'il veut et le supporter à 100% dans tout et le couver etc.
Il s'est rendu compte que j'étais pas sa mère.
Merci mon dieu. Il parlait de moi des fois et je ne savais même pas de qui il parlait et quand j'essayais discrètement de lui dire que sa façon de me voir était pas vraiment ça, il me disait des trucs du genre "Oh but I know you, you are like me".

(Si jamais quelqu'un fait pareil avec vous, dîtes-leur plus franchement que moi que leur vision des choses est erronées. Parce que quand ils s'en rendent compte par eux-mêmes, les gens qui font ça se sentent trahis et vous vous sentez mal d'être aussi mal interprété par une personne qui est sensée être votre amie)

Enfin... je ne suis peut-être pas assez compréhensive ou tolérante en ce moment. Mais sincèrement, je n'ai pas déménagé pour devenir parent et jouer à la mère avec lui m'épuise vraiment et je vais arrêter de me préoccuper de lui (ou essayer du moins, vu que je donne toujours trop d'importance à tout et que ça me trotte dans la tête longtemps).

Je ne suis pas sûre d'avoir tout mis dans ce poste qui me préoccupait, mais en même temps c'est peut-être mieux comme ça.

Si vous voulez donner votre opinion quant à mon attitude, si vous trouvez que je suis dans le tort, libre à vous, j'aimerais bien un avis extérieur.

Avant, je me disais qui si je disais à quelqu'un que je l'aimais, je le dirais en anglais parce que ça ne sonne pas bien en français. Je viens cependant de réaliser quelque chose en utilisant le mot "lonely" au lieu de seul pour parler de solitude. Si je dis à quelqu'un que je me sens seule, j'ai l'impression que c'est un fait. Il est là dans ma langue. Il me nargue. En anglais, il devient un petit exotisme qui diminu l'impact du dévoilement de mon sentiment. Ça fait plus mal dans ma langue que dans celle des autres.

Je suis fatiguée ces temps-ci.

Physiquement et mentalement. Parce que je ne sais pas gérer mon stress.
L'école me stresse, la colocation me stresse, mon environnement de travail me stresse.
Les humains me stressent.

J'essaie d'être une bonne amie, d'être une bonne étudiante, une bonne colocataire. J'essaie.

Mais plus j'essaie, plus j'ai peur de ne pas réussir et ça me bloque. Ça me paralyse. Et je cesse d'être humaine.

Je deviens une larve. Et je me sens coupable. Et lorsque je n'ai pas le choix, je me dis que je dois mettre mon manteau d'humain pour sortir.

Et pour me changer les idées, pour oublier que je suis une larve, je fais autre chose, je perd mon temps à des choses inutiles que je n'aime pas nécessairement mais qui vont me distraire.

Je ne m'aime pas en ce moment. 
J'ai des gens que j'aime beaucoup autour de moi au moins et ils me font du bien. De nouvelles rencontres et des vétérans.

Mais je suis trop souvent seule à ne pas aimer ce que je fais et ce que je suis.

En même temps, les gens que je côtoie sont aussi un échappatoire à mon sentiment.

 

Je suis partie de chez moi à 5h30 ce matin avec mon chat qui jouait avec sa balle dans le salon.

Je reviens chez moi à 16h45 ce soir et on me dit que mon chat donne aucun signe de vie depuis ce matin dans la maison.
Coloc #1 est parti à 9h45 et n'a pas vu le chat.
Coloc #2 dit avoir vu le chat entre 11h et 12h, mais pas depuis. Coloc #2 dit également qu'il n'est pas sorti de l'appartement, ni n'a ouvert de fenêtre et toutes mes choses étaient fermées et rangées ainsi que celle de coloc #1, donc le chat n'avait accès qu'au salon, à la cuisine, la salle de bain, la chambre de coloc #2, où il était constamment et ma chambre où aucune fenêtre ni garde-robe n'était ouvert.

Il est nul part.

Je comprend rien et je pleure.

Je veux mon chat.

Trop de concombre chez moi.

Ma mère m'en a apporté chaque fois qu'elle est venue me voir, Sophie en achète.
Millions de concombre dans le réfrigérateur et le congélateur est tellement plein que ça gèle dans le tiroir à légume.

Conclusion: Potage de concombre.
Vais-je le réussir?
Nous le saurons dans le prochain billet.

Bonjour,

Cette semaine était ma première semaine d'université et également ma première semaine à mon nouvel emploi.
C'était plutôt épuisant et c'est pourquoi je n'ai pas pris le temps d'écrire ici.

Tout s'est bien passé, mes cours ont l'air intéressants (sauf pour Géophysiologie, mais ça c'est le prof qui était plutôt emmerdant...)
Je me suis fait quelques nouveaux amis, dans mes cours et à mon initiation qui a eut lieu vendredi soir à partir de 16h.
(J'ai d'ailleurs des photos que je mettrai plus bas)

Je suis contente car j'ai quatre professeurs d'intéressants sur cinq et cinq cours sur cinq d'intéressants.
Maintenant il ne me reste plus qu'à me conditionner pour m'habituer à faire des grosses lectures sans m'endormir. J'y arriverai!!

Concernant mon travail, tout va bien de ce côté-là aussi. J'ai déjà travailler dans un Café Dépôt à Québec, donc j'avais déjà des bonnes bases, il ne restait plus qu'à me rafraîchir la mémoire. Évidemment, j'ai travaillé beaucoup plus dans les cuisines que dans le café donc il y a encore des choses avec lesquelles je ne suis pas familiarisée. Mais les gens sont sympathiques et j'aurais des bons pourboires avec un salaire acceptable alors tout va bien.

En ce qui a trait à mon initiation, c'était plutôt drôle. Comme je m'y attendais, dans mon programme, il y a des gens avec lesquels je suis réticente à me lier, je parle ici des otaku et weabos. Il n'y en a pas tant que ça, mais je vais être neutre avec eux bon.

Pour en revenir à l'initiation, on s'est fait maquiller en homme si on était une femme et le contraire si on était un homme. C'était beau. Et on s'est évidemment promenés dans la rue avec ça. Et on vénérait également l'empereur Ki, qui était une peluche d'Hello Kitty habillé en empereur chinois. Ensuite on a eu des épreuves à faire où il fallait trouver des choses sur le campus et des gens également et se "battre" contre les membres de notre association étudiante. Cela m'a amené à goûter du natto, qui est la pire chose que j'ai jamais mangée.

J'ai sauté la partie au bar car Azog était souffrant et je suis donc retournée à la maison à une heure raisonnable, ce qui m'amène enfin à montrer les photos de ladite initiation. Je n'en ai pas beaucoup mais je les montrerai quand même.

Léa et moi ~♪

Moi

Léa

Nos supers t-shirts avec des insanités écrites dessus (je n'ai pas trouvé la traduction par contre donc si vous savez ce que ça veut dire tell meeee!)

La tâche "Prenez une photo kawaii avec un/des asiatique(s)"

Trouvez "La Brunante"

Écrivez sur un membre de la FAÉCUM, de préférence dans une langue asiatique.

Trouver "Le Triforce"

Trouver "Le Phallus"

Trouver le local "E-212"